Ce sont des enclos réservés aux Roms qu'après enquête sociale l'on juge "insérables" (environ une famille sur huit sondées à l'occasion d'opérations dites de "démantèlement" de campements). D'une qualité urbaine tout à fait douteuse, aux règlements intérieurs inénarrables et néanmoins d'inspiration carrément pénitentiaire, à l'ambiance franchement sécuritaire (grillages, maîtres chiens, bain de lumière aveuglante constant, ad libitum). L'avant-garde de "l'accueil", ou l'art parfaitement asséché du "faire village". Voir entre autres les travaux accablants conduits par Olivier Legros, comme par exemple ce texte.
dimanche 4 mars 2012
Le doux nom des villages d'insertion
Ce sont des enclos réservés aux Roms qu'après enquête sociale l'on juge "insérables" (environ une famille sur huit sondées à l'occasion d'opérations dites de "démantèlement" de campements). D'une qualité urbaine tout à fait douteuse, aux règlements intérieurs inénarrables et néanmoins d'inspiration carrément pénitentiaire, à l'ambiance franchement sécuritaire (grillages, maîtres chiens, bain de lumière aveuglante constant, ad libitum). L'avant-garde de "l'accueil", ou l'art parfaitement asséché du "faire village". Voir entre autres les travaux accablants conduits par Olivier Legros, comme par exemple ce texte.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire