L’Atelier Immédiat a vu le jour en 2007 à Paris, dans le sillage de l’action des Enfants de Don Quichotte. Il a rassemblé concepteurs et constructeurs d’espaces déterminés à intervenir auprès des sans-abri et mal-logés affrontant au quotidien l'inhospitalité de nos espaces urbains. Par l'expérimentation et la réflexion, fragiles par définition, il s'est donné pour ambition de concevoir des réponses avec et pour ceux qui, malgré tout, cherchent refuge ici-même. Parce qu'il nous faut rompre avec toutes les positions militantes, politiques, ou professionnelles, qui interdisent d'agir et de penser à nouveaux frais. Parce qu'il nous faut rompre avec le mythe de la solution de logement, définitive et globale, rêve et cauchemar tout autant. Parce qu'il nous faut rompre avec les visions, infiltrées dans tous les partis, qui président au développement d'un urbanisme massif, héroïque et mortifère tout autant.

Parce qu'il nous faut inventer d'autres manières d'expérimenter tous azimuts, d'agir sans relâche, de construire pour et avec les personnes désarmées, mais jamais démunies de tout. Parce qu'il nous faut mobiliser autrement le droit, l'économie, le "social", et composer d'autres horizons de pensée et d'action. Parce qu'il nous faut imaginer des réponses souples, transitoires, évolutives, en devenir et remarquables, et faire ainsi face aux questions diverses, complexes, singulières, et urgentes qui nous sont posées, ici et maintenant. Parce qu'il nous faut trouver le chemin des "villes invisibles" pour toujours davantage leur "faire de la place", comme nous y invite Italo Calvino :

L'enfer des vivants n'est pas chose à venir ; s'il y en a un, c'est celui qui est déjà là, l'enfer que nous habitons tous les jours, que nous formons d'être ensemble. Il y a deux façons de ne pas en souffrir. La première réussit aisément à la plupart : accepter l'enfer, en devenir une part au point de ne plus le voir. La seconde est risquée et elle demande une attention, un apprentissage, continuels : chercher et savoir reconnaître qui et quoi, au milieu de l'enfer, n'est pas l'enfer, et le faire durer, et lui faire de la place.

Italo Calvino, Les villes invisibles.






mercredi 29 décembre 2010

Extension du domaine de la hutte

Tribune publiée le 23 décembre 2010 dans Libération et le 27 décembre 2010 sur le site du Monde .

En novembre dernier, le Prix Goncourt causait de la Nation en ces termes : « Je ne me sens aucun devoir à l’égard de la France. Pour moi, elle est un hôtel, rien de plus ». Chez Drouant, tant de subversive frivolité fit certainement pouffer. A l’Intérieur comme à l’Identité Nationale, on observa le plus bienveillant des silences à l’endroit d’un exilé fiscal prestigieux, à l’instar du réceptionniste encaissant les extravagances de sa meilleure clientèle. Pour Michel Houellebecq, jamais l’établissement national n’affichera complet.
Simultanément, à même le territoire français, nombre d’exilés connurent traitement autrement plus féroce. Discours présidentiels transgressifs, officialisation de la « présomption de culpabilité » et nomination de préfets « grands flics » entraînèrent destructions de camps de Roms par dizaines, et mépris caractérisé des droits de leurs occupants. Après quelques mois d’une violence d’Etat expérimentale, voilà que nos parlementaires envisagent la normalisation de l’état d’exception et la déclaration, par voie légale, d’un état de guerre. Tel est le sens d’un article inscrit au menu du fatras sécuritaire qui tient lieu de projet de loi d’orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure, dite LOPPSI 2. Cet article 32 ter A prévoit l’évacuation et la destruction de toute « installation [qui] comporte de graves risques pour la salubrité, la sécurité ou la tranquillité publiques ». Aucun recours, aucun répit, exceptées les 48 heures séparant la décision du préfet de son exécution ; pas un mot sur le sort des personnes.
Ce texte, s’il confirme la résurgence d’un authentique racisme d’Etat, relève peut-être davantage d’une politique de terreur non encore répertoriée dans nos manuels d’histoires. Interprétable à l’envi, il promet l’enfer à quiconque n’a simplement pas de logement et s’installe ici ou là, comme il peut. Il concerne au premier chef les 41 000 personnes qui, selon la Fondation Abbé Pierre, vivent sous baraquements ou tentes. L’installation de ces dernières n’était jusqu’à présent condamnée qu’au titre de l’article R644 du Code pénal visant ceux qui « embarrassent la voie publique en y déposant ou y laissant sans nécessité des matériaux ou objets quelconques ». On pénalisait ainsi l’inconvenant déposant sur le trottoir une forme d’encombrant déchet. Avec l’article 32 ter A, la police du territoire se sophistique : ajustée à ce qu’elle vise, elle rend l’habitation elle-même criminelle. Voilà qui confère un relief particulier au récent jugement du Conseil d’Etat estimant bon de « recourir à des modalités d’accueil sous forme de tentes ou d’autres installations comparables » quand « les capacités de logement normalement disponibles sont temporairement épuisées ». Ainsi, tout concourre à la guerre. Des textes prévoyaient jusqu’alors l’évacuation et l’assistance à personne en danger en cas de péril ou d’insalubrité ; sous l’habitation précaire, on envisageait les hommes qui s’y réfugiaient. L’article 32 ter A considère l’installation en ce qu’elle menace la collectivité alentour. Niant l’existence de ceux qui résident là, il les dégrade du statut de sujets de droit. Sans parole, ils entrent par voie légale dans l’immonde. Frappés d’abomination comme par effet de contamination de leur indigne abris, ils seront expulsés, dispersés, ou intégrés dans des « villages d’insertion » ultra-sécurisés bientôt démultipliés. Jusqu’alors demeurait l’illusion que la puissance publique poursuivrait les ambitions des politiques d’accueil, d’hébergement, de logement. Instituant le renoncement, ce texte promet le pire à ceux dont l’habitat porte la trace d’infamie. Il ne vise pas le nomade qu’incarne à la perfection l’exilé fiscal. Il ne vise pas l’étranger, éventuellement bon investisseur. Il vise le démuni, corps en trop.
Alors que l’irraison d’Etat se systématise, nous semblons ne toujours pas concevoir que l’heure de la résistance est venue. Les socles sont là : la Constitution porte l’héritage du CNR et des droits les plus fondamentaux. L’Europe n’est pas en reste : liberté de circulation, accueil dans la dignité des demandeurs d’asile, récente décision de la Cour Européenne des Droits de l’Homme invalidant une procédure d’expulsion au motif que les occupants se « trouvaient en situation de précarité et apparaissaient mériter, à ce titre, une protection renforcée ». Les techniques d’une mise en déroute de la logique destructrice font néanmoins défaut. Il faudrait savoir offrir une « protection renforcée » aux installations, soutenir leur émergence et poursuivre leur simple horizon : faire hospitalité. Il faudrait savoir livrer bataille par l’architecture jusqu’à rendre les lieux non repérables en tant que « dégradations ». Il faudrait savoir prendre place, occuper le territoire et, le construisant tous azimuts, devenir le territoire. Il faudrait bâtir la ville manquante, et cesser d’implorer les « solutions de logement » en laissant accroire que les représentants de l’Etat possèdent la panacée. Il faudrait briser le tabou qui, chez les militants, empêche que soit engagée l’action résolue de fixer les tentes, consolider les baraques, améliorer les installations. Il faudrait reprendre possession d’un savoir-viabiliser le territoire qui, aujourd’hui conçu comme pur espace de transit, devient inhabitable. Alors, peut-être, réinscrirons-nous l’hospitalité comme valeur centrale de construction, reconstituant par le sol l’Etat de droit aujourd’hui en ruines.
Sébastien Thiery

dimanche 31 octobre 2010

Expulsion des Jeudi Noir de la Marquise : comme convenu

A situation bloquée, débat bloqué, telle est la conclusion d’une année d’occupation de la très patrimoniale et médiatique Marquise où l’on aurait pu espérer que l’action militante accouche enfin d’une pensée rénovée sur la ville, et esquisse la définition d’une politique d’hospitalité ringardisant les vieilles équations de la politique du logement.

Paru dans l'Humanité du samedi 30 octobre 2010.



Evacuation des lieux, échauffourées, dissipation. Il est 8h du matin, samedi 23 octobre, les forces de l’ordre ont bouclé les accès à la Marquise, nom donné par ses ex-occupants à l’hôtel particulier sis 1bis Place des Vosges. Le rideau tombe, chacun est invité à rejoindre son chez soi. Pour la trentaine d’étudiants de Jeudi Noir expulsés, chez moi c’est chez une copine. Quant à la propriétaire des lieux, Béatrice Cottin, 88 ans, chez moi c’est là bas où j’y suis depuis deux ans, à savoir une élégante maison de retraite parfaitement chauffée. L’hôtel particulier de 1500 m2 ne l’est pas. La vieille dame n’y habitait d’ailleurs plus depuis des années. Il restera vide sans doute encore longtemps.

Le camp de la propriétaire, sous tutelle, remporte pas moins de 72 000 euros en guise de réparation du « préjudice » occasionné par l’occupation d’un lieu inoccupé qui, accessoirement, a été nettoyé, entretenu, augmenté d’un jardin, et visité par d’éventuels futurs acquéreurs à l’occasion d’ouvertures publiques. C’est en somme tout bénef. Quant aux squatteurs, ils ont vécu un an dans un bien bel endroit pas trop mal situé, et pour un loyer qui, si l’on s’en réfère à ces « indemnités d’occupation », revient à tout casser à 200 euros mensuels par tête. Abstraction faite de la plus ou moins grande satisfaction des intérêts contradictoires, il n’y a donc rien à retenir pour la collectivité de cet affrontement convenu. On raconte que chacun s’est retranché sur ses positions régulières : les méchants squatteurs dénonçant les méchants propriétaires, et vice et versa.

Piètre bilan politique pour cette action des Jeudi Noir. Malgré une année passée dans une majestueuse arène, en plein cœur de Paris, personne n’est parvenu à faire entendre toute la modernité de la loi de réquisition. Outre le fait que derrière ce texte qui ne circule pas sous le manteau ne s’organise nul complot bolchevique, il eut fallu expliquer que la procédure de réquisition est clairement encadrée, que ses bénéficiaires sont strictement définis (article L. 642-2), que sa durée d’application est nettement délimitée, et que sont même prévues des indemnités d’occupation (article L.641-7) permettant au propriétaire jamais violé de ne pas se sentir volé. Alors, la voie eut été ouverte à une réflexion sur les modalités d’occupation de lieux vacants qui, permettant d’envisager des miracles étant donnée l’étendue de la vacance dans nos villes, permettrait de rompre avec les invraisemblables politiques de l’urgence dont le contribuable n’a semble-t-il toujours pas connaissance du coût.

Si les militants ont leur responsabilité, réduisant souvent leur combat à quelque slogan bas du front du type « a-pplication d’la loi d’réquisition ! (bis) », les architectes ont la leur qui ne se manifestent guère pour faire la démonstration des multiples interventions envisageables dans les espaces vacants afin d’y créer les lieux de vie nécessaires à la co-habitation. Réquisitionner n’est pas confisquer, et les 10% de logements vides à Paris sont disponibles pour un temps selon les termes de la loi. Comment occuper ces lieux tout en s’en occupant ? Comment envisager du temporaire qui ne soit au rabais, d’astucieuses réhabilitations pour la nécessaire reconstruction de ceux qui pourront habiter un temps ici, et envisager alors d’autres temps meilleurs ailleurs ? Comment construire autrement qu’industriellement, dans les délaissés urbains notamment, et attendre d’une politique du logement une autre ambition que celle de faire disparaître les corps en trop en créant des niches en masse et, surtout, éloignées ? Comment créer au cœur de la ville les lieux de vie pour les 30% de sans-abri qui travaillent ici-même, pour les 100 % d’étudiants qui étudient ici-même, et pour tous les autres ?

Place des Vosges, mille expérimentations auraient pu et dû être conduites démontrant les innombrables réponses envisageables pour faire face à la réalité protéiforme du mal logement. Il n’y a que les fanatiques pour croire les intérêts inconciliables, les problèmes globaux et les solutions éternelles. Le droit est souple et malléable, comme la ville, plastique et pleine de respirations trop peu révélées. Pour trouver le chemin de réponses alternatives aux prétendues « solutions de logement », il faut expérimenter tous azimuts : redoubler de sens tactique pour que s’applique enfin la loi de réquisition, et s’inventent des dispositifs du même acabit, justes et audacieux ; redoubler de sens technique pour ringardiser la catégorie de « logement », sèche et réglementaire, et inventer des formes d’habitat permettant de répondre à des besoins singuliers, pour des temps singuliers. Le dénouement de l’occupation de la Marquise fait, au contraire, entendre qu’il n’y a pas d’issue. Parce qu’on ne cesse de donner au droit au logement le sens d’une revendication de ceux qui n’ont rien contre ceux qui ont tout, cette impasse est collective. Outrepassant les intérêts particuliers de chaque camp, l’enjeu crucial s’avère l’invention d’une ville hospitalière pour tous, pour l’intérêt de tous, pour ce qu’en d’autres termes l’on a coutume de nommer la République.

mercredi 14 juillet 2010

Complément Situation 7





Rue de Lyon, 14 juillet 2010.
Les éléments de mobiliers qui hier faisaient obstacle à l'installation de tentes sur cette étroite dalle de béton sont utilisés par un nouveau sans-abri comme support fragile à une nouvelle installation. Au sol, les bornes de béton sont devenues cales permettant de maintenir verticaux quelques cartons. La jarre fait office de premier rempart et sécurise l'installation. Derrière la façade, protégé des voyeurs comme des animaux, l'homme a rangé un fatras : journaux empilés, caddie de supermarché, modestes réserves de nourritures.
(Lien vers la situation 7 : ici )

lundi 15 mars 2010

La Marquise ou l’occupation constructive du 1bis Place des Vosges

La Marquise, tel est le nom donné par ses occupants à l’hôtel particulier situé au 1bis Place des Vosges. Ici naquit en 1626 la Marquise de Sévigné comme en atteste fièrement une plaque de marbre blanc scellée sur la façade. Ici ont élu domicile plus de trente étudiants précaires sous la bannière de Jeudi Noir, petit échantillon des 600 000 personnes qui en France n’ont pas de logement personnel. Depuis le vendredi 12 mars, un blason, façon héraldique, expose ce chiffre aux yeux du passant. Un blason voisin souligne que « 88 000 ménages peuvent être expulsés à tout moment ». Lundi 15 mars, la trêve hivernale des expulsions locatives s’achève. La Marquise sonne l’alarme.


Un monument au mal logement.

Paris compte plus de 10% de logements vacants, chiffre attesté par l’IAURiF entre autres organismes dignes de foi. Les militants du collectif Jeudi Noir ont fait de la désignation de ces logements vacants un art. Ouvrant des bâtiments inoccupés, ils les allument pour en faire mesurer l’étendue. Les occupants bruyamment, ils les font résonner pour faire entendre combien leur vacance est invraisemblable dans le contexte d’urgence que nous connaissons. Par la voix de l’illégalité, ils en appellent à l’application pure et simple de la loi de réquisition.

En plein centre de Paris, la Marquise ne peut que faire résonner plus haut l’alarme, et donner à lire, entendre, comprendre, combien la crise du mal logement est profonde. Depuis le 12 mars, des blasons dressés sur les façades intérieures et extérieures du bâtiment en exposent les chiffres bruts : plus de 100 00 sans abris, 500 000 ménages en impayés de loyer, 600 000 logements insalubres, etc. Ainsi, tel un monument au mal logement, la Marquise manifeste l’étendue du désastre alentour, et fait écho pour ce faire aux données consignées par la Fondation Abbé Pierre dans son Rapport 2010. Pour qu’à travers l’application de la loi de réquisition entre autres soient respectés les textes fondateurs de notre République selon lesquels chacun doit bénéficier de « moyens convenables d’existence ».


Un lieu public de création

Depuis le 31 octobre 2009, les habitants de la Marquise s’efforcent de renverser l’image éculée du squat : occuper un lieu consiste à s’en occuper, y vivre à lui donner vie, y dormir à le rêver, y rêver à le réveiller. Ce bâtiment du XVIIe est devenu zone sensible, théâtre ouvert au public à l’occasion de concerts, spectacles (un Becket y est donné gratuitement à partir de mardi), et autres visites guidées (une historienne raconte les lieux un samedi sur deux). Depuis vendredi soir, un nouvel accès rue de Birargue est ouvert pour favoriser l’accueil des spectateurs, des curieux. Rendu public le temps d’une occupation, le bâtiment est comme rendu au public avant sa prochaine dégradation au rang de bien spéculatif : un avis d’expulsion a été prononcé le 18 janvier 2010 suite à la plainte déposée par une propriétaire sous tutelle…

Si un seul espace vacant ne peut faire refuge pour tous, la Marquise peut alimenter la réflexion pour que s’envisagent les milles réponses qui alentour s’imposent. Son occupation constructive trace cela : bien des lieux peuvent et doivent être réveillés, ne serait-ce que l’espace d’un temps, pour répondre à des besoins qui ne peuvent attendre que viennent enfin les providentielles « solutions de logement ». Depuis vendredi, la cour intérieure se pare d’une scène et de gradins. Ces constructions, comme les blasons, l’entrée rue de Birargue, ou encore une maquette au 1/50e présentée au public, sont quelques unes des réalisations consécutives à un travail ayant réuni ces derniers jours des étudiants en architecture de l’association Quatorze habitant la Marquise, ainsi que différents architectes, designers et graphistes réunis au sein de l’Atelier Immédiat (notamment des membres de Construire, directeur général, Encore Heureux, et EXYZT). Ces constructeurs ont rassemblés leurs efforts pour affirmer cela : la ville regorge d’espaces disponibles, bâtis ou non, où nous devons faire hospitalité de manière aussi immédiate que remarquable. La scène de la cour intérieure de la Marquise doit notamment accueillir différents débats permettant de saisir comment économiquement, juridiquement, et concrètement cela peut s’envisager. « SPERANZA! » est écrit en majuscules sur la scène. C’est le nom que prend cette réflexion au cœur d’un bâtiment qui résonne et raisonne. Et qui regarde d’autres espaces disponibles.



S.T.

dimanche 14 mars 2010

SPERANZA ! Rendu du 12 mars 2010_3



Construction et ouverture d'un accès par la rue de Birargue. Collaborateurs : Quatorze. Photo : Philippe Rizzotti.

SPERANZA ! Rendu du 12 mars 2010_2





Dans la cour intérieure de l'hôtel particulier, construction d'une scène frappée du nom SPERANZA!, espace à venir d'événements et de débats sur les réponses par l'acte constructif à proposer aux situations de mal logement. Collaborateurs : Construire, Directeur Général, Exyzt, Encore Heureux, Quatorze. Photos : Philippe Rizzotti.

SPERANZA ! Rendu du 12 mars 2010_1






Sur la façade donnant sur la Place des Vosges et sur les façades intérieures du bâtiment, accrochage d'extraits du Rapport de la Fondation Abbé Pierre sur le mal logement 2010. Collaborateurs : Construire, Directeur Général, Exyzt, Encore Heureux, Quatorze. Avec le soutien de la Fondation Abbé Pierre. Photos : Philippe Rizzotti, Sébastien Thiery

vendredi 5 mars 2010